Découvrir, comprendre, peaufiner ses connaissances, s’émerveiller, créer, agir, voici un échantillon de ce que vous pourrez faire lors de l’édition 2025 de nos Journées Wallonnes de l’Eau du 14 au 30 mars : un évènement de sensibilisation coordonné par les Contrats de rivière à l’échelle wallonne. Et ce dans une multitude de thématiques liées à l’eau abordant entre autres le cycle anthropique de l’eau, les milieux naturels associés, la création artistique ou encore les inondations.
Plus de 35 activités gratuites vous sont proposées par les partenaires ou collaborateurs du Contrat de rivière Dyle-Gette démontrant s’il est encore nécessaire de le souligner leur souhait de s’impliquer dans la sensibilisation du grand public à la restauration indispensable de la qualité de nos rivières et milieux naturels.
Un grand « plus » de qualité cette année, concrétisé par la collaboration avec Scienceinfuse, antenne brabançonne du Printemps des Sciences qui permet la proposition de 10 activités supplémentaires ajoutant une note éminemment scientifique au programme. Des conférences, ateliers, balades... (sur inscription) sont à découvrir absolument au travers de fiches détaillées avec informations pratiques (et lien vers inscription obligatoire) sur leur site internet dédié : Scienceinfuse. | ![]() |
Les jeunes ne sont pas en reste puisque des animations sont organisées pour les écoles et le jeune public par les partenaires/collaborateurs suivants : Scienceinfuse, Ville de Jodoigne, Communes de La Hulpe, Villers-la-Ville, Walhain, Waterloo, In BW, Ecole de pêche itinérante et le Pêcheur du Buston.
Découvrez le relevé des activités en Dyle-Gette ouvertes au grand public dans le tableau ci-dessous ! Les informations pratiques (avec modalités d’inscriptions) étant reprises par fiches visibles sur la carte.
Les Journées Wallonnes de l’Eau reçoivent le soutien financier de la Wallonie ainsi qu’une aide à la promotion sur le site internet du Service Public de Wallonie : JWE 2025
Vous l’aurez compris, les Journées Wallonnes de l’Eau : c'est où vous voulez, quand vous voulez, comme vous voulez !
Ouvrier.ère.s polyvalent.e.s en espaces verts (M/F/X)
CDD de 4 mois mi-mai à mi-septembre 2025 - 32h/semaine
Dans le cadre du Projet LIFE RIPARIAS, projet qui se concentre sur la gestion et l’éradication d’espèces exotiques envahissantes (E.E.E.), nos 2 Contrats de Rivière travaillent conjointement sur un territoire englobant les sous-bassins hydrographiques de la Senne, de la Dyle et de la Marcq. Pour cela, 2 équipes seront constituées, une étant basée au siège du Contrat de Rivière Senne à Clabecq et l’autre au siège du Contrat de Rivière Dyle-Gette à Perwez.
Nous recherchons donc plusieurs personnes pouvant compléter les 2 équipes pour travailler sur des chantiers durant l’été 2025 : arrachage manuel de plantes invasives problématiques pour l’environnement. Le travail s’effectue aussi bien dans et aux abords des cours d’eau que dans des plans d’eau. Les plantes problématiques en question sont les suivantes : balsamine de l’Himalaya, hydrocotyle fausse-renoncule, myriophylle du Brésil, jussie, etc. Des chantiers de gestion auront lieu chaque été jusque fin 2026.
Avec une capacité de 2.000 équivalents-habitants, cette station inaugurée ce 16 octobre 2024 marque la dernière étape dans le redressement écologique du ruisseau de la Nethen avec les installations de La Bruyère et de Hamme Mille. La station doit pouvoir traiter biologiquement une pollution d’origine domestique équivalente à 2.000 EH en DBO5 à 54 g/j EH.
Sa particularité tient dans le type de processus épuratoire retenu : un lit bactérien. Ce procédé relativement ancien revient sur le marché de l’épuration pour faire face à des contraintes économiques sur les stations de plus petit gabarit. Son fonctionnement est en effet assez simple et demande une faible consommation d’énergie.
Pour rappel, toute habitation située en régime d'assainissement collectif se voit dans l'obligation de se raccorder au réseau d'assainissement (égout) qui est relié à une station d'épuration existante (ou à réaliser) via un collecteur qui assure le traitement des eaux usées. Lorsque le réseau d’assainissement n’est pas encore construit, les habitations doivent être équipées d’une fosse septique afin de protéger le milieu naturel. Une fois le réseau d’assainissement mis en service, la fosse septique pourra être by-passée afin de permettre un bon fonctionnement de la station d’épuration, (cf. législation - code de l’eau).
Suite aux inondations que la Wallonie a subies en 2021, les 14 Contrats de Rivière travaillent ensemble à promouvoir la culture du risque d’inondations.
Cette mission, encadrée par le Service Public de Wallonie dans le cadre d’une convention, a pour objectif de réduire le risque de dommages et renforcer la résilience du territoire wallon face aux inondations. De nombreux projets et outils sont en développement depuis le début 2024.
Où en est-on et vers où va-t-on ?
Ecrevisse à pattes grêles - Bassin de la Grande Gette, 2024.
Autrefois, l'écrevisse à pattes rouges était la seule espèce présente dans les eaux wallonnes. Depuis le 19e siècle, l'introduction d'écrevisses exotiques porteuses d’un pathogène mortel pour nos écrevisses a perturbé l'équilibre écologique et menacé la survie des espèces indigènes. Le régime détritivore de ces nouveaux crustacés trouble l'écosystème aquatique. Bien que des sites protégés subsistent encore, la situation des écrevisses à pattes rouges est toujours critique. Il est crucial de préserver ces milieux et d’interdire la diffusion d'espèces domestiques nouvelles dans la nature.
Dans le cadre d’un appel à projets lancé par le Comité de gestion du Fonds budgétaire en faveur de la gestion piscicole et halieutique en Région wallonne, la Fédération halieutique et piscicole du sous-bassin Dyle-Gette (FHPDG) avait introduit un projet de restauration des habitats piscicoles en traversées d’agglomérations. En effet, l’artificialisation des berges et la rectification des cours d’eau en milieu urbain ont détruit les écosystèmes liés à nos rivières, en banalisant leurs faciès. Ainsi, les poissons ont vu disparaître une grande partie de leurs habitats, tout comme les invertébrés aquatiques et l’avifaune.
Dans ce contexte, le Contrat de Rivière Dyle-Gette (CRDG), en collaboration avec la Maison Wallonne de la Pêche (MPW), avait sélectionné plusieurs zones qui présentaient un caractère artificiel prononcé où des aménagements étaient possibles.
L’automne a été bien actif pour votre contrat de rivière. Nous étions présents sur 6 événements. Il y en avait pour tous les thèmes et tous les publics : inondation, biodiversité, pollution, création artistique...
Petit retour !
Le territoire de Court-Saint-Étienne est traversé par trois cours d’eau qui forment ainsi l’aspect accidenté et vallonné de son relief. La Dyle creuse la vallée la plus encaissée : sur peu de distance, on monte facilement de 60 mètres à son confluent avec la Thyle à 110 mètres au cimetière. Son affluent la Thyle, après avoir traversé les ruines de Villers-la-Ville, a un parcours très sinueux de La Roche à sa jonction avec l’Orne dans le parc du château.Les moulins qui ont tourné grâce à ces cours d’eau ont contribué à l’essor économique de la région. De moulins à grains, la plupart furent progressivement convertis en industries.
asbl Contrat de rivière Dyle-Gette - Zoning industriel, rue des Andains, 3 à 1360 Perwez - 081/24 00 40 - contrat.riviere(at)crdg.be