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Contrat de rivière Dyle-Gette
Lettre d'information
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Lettre d'information n° 28 - octobre 2016 | www.crdg.be | |
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Le Contrat de rivière Dyle-Gette et la réparation des ouvrages d’art dégradés
Dans le contexte des rivières, est appelée "ouvrage d’art", toute construction établie sur un cours d’eau, qui remplit ou qui a rempli une fonction pour le franchissement, la sécurité et la régulation des flux : pont, vanne, bief, moine, passerelle, gué, muret… Quand ce type d’ouvrage se détériore, il devient une menace pour les rivières et ses riverains.
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Entre janvier 2014 et janvier 2016, l’inventaire des atteintes le long des cours d’eau s’écoulant dans le bassin Dyle-Gette a été quasi intégralement refait par les membres de la Cellule de coordination du Contrat de rivière du même nom. Le constat est assez mitigé avec au menu un peu plus de 3600 points noirs recensés (hors espèces exotiques envahissantes).
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La Nethen : petite rivière qui prend sa source au plateau de la Grande Bruyère à Beauvechain, traverse ensuite Tourinnes-la-Grosse, Hamme-Mille avant d’arriver à Nethen à Grez-Doiceau où elle se jette dans la Dyle à Sint-Joris-Weert. Ce cours d’eau a fait l’objet de toutes les attentions durant cet été.
Découvrez une journée de nettoyage d’un petit coin de nature assez malmené !
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2016 est marquée par le souhait du Contrat de rivière d’aller vers un nouveau public.
Il nous faut dresser un constat en matière d’information/sensibilisation du citoyen : nos stands d’exposition se situent dans les évènements orientés sur la protection de l’environnement et touchent forcément un profil de public déjà attentif à son cadre de vie.
Il fallait pallier cet état de fait, d’où l’intérêt de partir en « vadrouille » sur quelques marchés hebdomadaires de notre bassin, avec notre exposition sous le bras à la rencontre de « Monsieur Tout-le-Monde » !
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Communiqué de presse IECBW et IBW
Ce vendredi 28 octobre 2016, Madame Masson, Présidente de l’IECBW et Vice-Présidente de l’IBW, a eu le plaisir de décerner à 267 élèves leur diplôme d’Ambassadeur de l’eau, lors d’une cérémonie Apothé’eau’se organisée au centre sportif de Wavre.
Cette manifestation a été organisée pour honorer les 267 premiers élèves à avoir accompli l’entièreté des 5 années de formation à l’hydro-citoyenneté aux classes d’eau du Brabant wallon.
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Chastre est baigné par l’Orne et son affluent la Houssière. L’Orne et la Houssière prennent leur source sur le territoire de Sombreffe. L’Orne se jette dans la Thyle à Court-Saint-Étienne après avoir traversé les villages de Cortil, Noirmont, Chastre et Blanmont.
Chastre, Le Moulin
La Houssière se jette dans l’Orne à Mont-Saint-Guibert après avoir traversé Gentinnes, Saint-Géry et Villeroux. Les deux vallées, sur le territoire de Chastre, sont parallèles et orientées sud/nord. Elles sont séparées par un plateau limoneux aux paysages ouverts. Les noyaux villageois sont surtout établis le long de ces cours d’eau, évitant le plateau découvert. Ils se trouvent ainsi à proximité de l’eau de la rivière et de la nappe aquifère peu profonde au bas des versants où sont situées fontaines et sources utilisées jadis par la population. Dès le Moyen Âge, les activités artisanales se sont implantées le long de ces deux rivières et étaient marquées par la construction de moulins à eau. À Chastre, il n’y avait pas moins de huit moulins. De nos jours, il en reste trois et les vestiges d’un quatrième.
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On nous écrit
Bonjour, Mon épouse et moi avons eu le grand plaisir de visiter la maison et les jardins de Claude Monet le lundi 1 août.
Nous avons, par ailleurs, eu la grande surprise de découvrir la présence, en plusieurs endroits, de plants de balsamine de l'Himalaya. En effet il s'agit d'une plante invasive et nous participons bénévolement à des opérations visant leur éradication dans le bassin de la Dyle en Belgique. Notez que nous avons également constaté leur dominance en de nombreux endroits de l'Ardenne belge et le long de la Meuse entre Givet et Charleville-Mézières.
Un jardinier que nous avons questionné sur place nous a confirmé que ces plants étaient maintenus quand ils occupaient l'espace de manière appropriée (sur base de critères esthétiques sans doute).
Je ne suis pas en mesure d'affirmer que la présence de cette plante est anachronique, car elle a été introduite en Europe au 19ème siècle. Il reste que le rayonnement que possède le jardin de Monet a un effet incitatif important. Les visiteurs sont naturellement tentés de s'en inspirer. En conséquence, le jardin peut favoriser la plantation de cette espèce invasive.
S'il n'est pas établi que cette plante était présente dans le jardin à l'époque de Monet, sa présence actuelle n'est pas admissible. S'il est établi que cette plante était présente à l'époque du peintre et si on estime que sa présence actuelle se justifie par un souci de fidélité, je pense qu'un avertissement devrait être adressé au visiteur pour justifier sa présence malgré son caractère invasif et pour recommander de ne pas la planter en Europe. Ce serait une bonne manière de concilier la réalité historique et une préoccupation environnementale, cette conciliation ayant une grande vertu pédagogique pour les visiteurs.
Avec mes salutations distinguées, Paul Rouxhet (PCDN de Chastre)
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Equipe du Contrat de rivière Dyle-Gette : Jérémie GUYON, Cathy DELCORPS, Jean-Marie TRICOT, Geneviève HENDRIX, Isabelle DELGOFFE et Corinne LE BRUN - Président : Marc BASTIN. Coordination de rédaction : Cathy DELCORPS - Graphisme : Geneviève HENDRIX LE CONTRAT DE RIVIÈRE DYLE-GETTE EST SOUTENU PAR LE SERVICE PUBLIC DE WALLONIE, LES PROVINCES DU BRABANT WALLON ET DE LIEGE ET 23 COMMUNES DU BASSIN DYLE-GETTE. TÉL. : 010/62.04.30 - FAX : 010/62.04.39 - MAIL : contrat.riviere@crdg.be SITE : http ://www.crdg.be
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